Obligations fiscales liées a l’existence de comptes bancaires étrangers

Si vous avez ou prévoyez d’ouvrir un compte bancaire à l’étranger, voici un résumé des obligations fiscales et déclaratives en Israël :

  1. Le transfert d’argent d’un compte israélien vers un compte étranger n’est pas imposable en Israël.
  2. Les transferts de plus de 500 000 NIS à l’étranger doivent être déclarés à l’administration fiscale pour l’année en cours et l’année suivante.
  3. Les ménages ayant des comptes étrangers ou des actifs étrangers d’une valeur supérieure à 2 018 000 NIS doivent soumettre un rapport annuel à l’administration fiscale.
  4. Les gains sur les investissements dans les comptes bancaires étrangers, tels que les intérêts, les bénéfices sur les actions et les dividendes, sont soumis à un impôt de 25%.
  5. Ces gains doivent être déclarés et l’impôt doit être payé tous les six mois, en janvier et en juillet.
  6. Les banques étrangères exigent des documents justificatifs et des déclarations concernant la provenance des fonds transférés et la déclaration de ces fonds aux autorités fiscales israéliennes lors de l’ouverture d’un compte à l’étranger.
  7. Les banques israéliennes rendent difficile le rapatriement des fonds déposés sur un compte bancaire étranger vers un compte en Israël. Elles exigent des justificatifs sur l’origine des fonds transférés de l’étranger, des attestations de déclaration et de paiement de l’impôt sur les bénéfices accumulés, tant dans le pays où se trouve la banque étrangère que pour l’autorité fiscale israélienne. Ceci permet aux banques israéliennes d’éviter des infractions liées au blanchiment d’argent selon les lois locales et en Israël.
  8. Ne pas déclarer aux autorités fiscales comme mentionné précédemment constitue une infraction pénale de dissimulation de revenus et d’informations, conformément à la loi sur l’impôt sur le revenu et à la législation sur la prévention du blanchiment d’argent

Samuel Krief

Expert-Comptable

Mis a jour des tranches d’imposition

Nous traiterons ici des économies d’impôts pour les contribuables israéliens suite à une mise à jour annuelle des tranches d’imposition annoncée par l’Autorité fiscale israélienne. Cette mise à jour fait suite à l’augmentation de l’indice des prix à la consommation au cours de la dernière année et entraînera une augmentation du salaire net à partir du salaire de janvier.

Le seuil d’entrée pour chaque tranche d’imposition augmentera d’environ 5,3% par rapport à 2022, ce qui signifie qu’une plus grande partie du revenu de chaque travailleur sera incluse dans des tranches d’imposition inférieures. Les taux d’imposition pour chaque tranche restent inchangés. La valeur des points de crédit d’impôt augmentera également.

Par exemple, un salarié avec un revenu mensuel de 30 000 shekels et ayant droit à 2,25 points de crédit paiera 6 529 shekels d’impôts par mois en 2023, au lieu de 6 729 shekels. Son salaire net augmentera de 200 shekels par mois, soit 2 400 shekels par an.

De plus, la mise à jour entraîne une augmentation du seuil d’entrée pour toutes les tranches d’imposition. La mise à jour affecte également le seuil au-dessus duquel l’impôt supplémentaire est payé, le montant de l’exemption d’impôt sur les revenus locatifs et les plafonds pour les avantages fiscaux accordés aux résidents de certaines localités, notamment près des frontières nationales. Les avantages fiscaux, par nature, profitent principalement à ceux dont les revenus sont élevés.

Samuel Krief

Expert-comptable